Enfin!! Après toutes ces années à rêver de mettre les pieds à La Havane mon rêve se réalise ! Aujourd’hui, je vous ouvre les pages de mon journal de voyage, pas de censure.
Nous avons quitté notre hôtel vers 8 heures du matin et sommes allés chercher d’autres personnes dans différents hôtels. Puis, nous avons pris la route vers la nouvelle capitale de Cuba, La Havane. Un trajet qui aura duré plus de 2 heures.
Les voitures cubaines des années 50
La première chose qui m’a marquée ce sont les moyens de transport. Cuba est réputée pour ses voitures des années 50 fièrement entretenues par leurs propriétaires qui doivent souvent user de créativité pour les réparer. On va s’le dire, les voitures des années 50 sont majoritairement des Taxis pour la grande joie des touristes. Les Cubains eux voyagent comme ils peuvent !
Sur les routes, il y a beaucoup de vieilles voitures et autobus usés, rarement des voitures plus récentes, il y a aussi des vieilles motos et scooter, beaucoup de vélo et des gens qui se promènent à même les chevaux ou encore en calèche…
Les calèches sont souvent pleines à rebord de Cubains qui n’ont pas de moyen de transport pour aller travailler. Chacun voyage selon ses possibilités… D’ailleurs, une grande majorité des gens se rendent au travail en pointant l’index (la version cubaine de « faire du pouce »). Eh oui, j’ai appris que « faire du pouce » n’est pas un signe universel !
En fait, à Cuba le système de transport en commun ne répond aucunement aux besoins de la population. Donc, il y a des masses de personnes à chaque coin de rue qui attendent que quelqu’un les embarque, que ce soit dans leur voiture ou dans leur calèche. Et ça, c’est quand ils ne marchent pas des kilomètres pour se rendre au travail.
La réalité de ces gens c’est qu’après 2 ou 3 retards au travail, ils se font diminuer leur salaire… Déjà que la majorité des Cubains doivent user d’imagination pour « arriver à la fin du mois ».
Et nous, pendant que notre guide nous explique ça et qu’on assiste à cette routine matinale, on est 8 personnes dans un mini autobus et on aurait en masse de place pour accueillir quelques personnes de plus…
Nous, touristes, quittons notre tour d’ivoire
Quand on sort du Resort, c’est là qu’on est en mesure de mieux comprendre la réalité de ce peuple. On quitte notre hôtel et le gros luxe de nos vacances et on constate la réalité des Cubains.
Ouf, sur la route on en a vu des taudis et des maisons en ruines… Des « maisons » en ruines à quelques minutes seulement des hôtels de luxe! Il y a des maisons parfois tellement « débraillées » qu’on a peine à croire que des familles entières y vivent. Pourtant c’est bien la réalité.
Le contraste est tellement fort et intense que ma mère et moi avons eu les larmes aux yeux devant tant de pauvreté. Et nous, touristes représentant « The American Dream », défilons devant ces gens dans un gros autocar de luxe…
Nous, touristes, quittons notre tour d’ivoire en critiquant le souper de la veille et en regardant le peuple cubain « faire du pouce » pour se rendre au travail.
Mon cœur se tord et j’ai envie de hurler !!
Ruines et splendeurs se chevauchent à La Havane
La Havane, enfin nous y sommes ! Les gens, la joie de vivre, la chaleur.
On s’est fait répéter de se méfier des marchands de rues et pendant que certains sont sur leur garde, moi je savoure chaque instant, chaque visage, chaque sourire !
Je ne pouvais fermer les yeux une seconde, je voulais m’imprégner de cette ville, je voulais que cette ville résonne à jamais en moi !
Pour être franche, à ce moment précis dans ma vie, je savais que j’étais à la bonne place et au bon moment. Je marchais dans la ville comme si c’était chez moi. Je m’y sentais bien, heureuse, vivante, en sécurité.
Je ne peux pas décrire l’effet que La Havane et les Cubains ont eu sur moi ! Des ruines nous entourent, des enfants jouent dans la rue, heureux et insouciants. Les plus vieux sont réunis dehors et partage, même les chiens vivent librement dans cette communauté sans que personne ne soit embêté. Tout semble être en synergie.
Ruines et splendeurs se chevauchent à La Havane. Et à mes yeux, c’est d’une beauté indescriptible ! »
Cuba est encore dans mon top 3 des destinations où je veux aller et cette fois, je le ferai à ma manière… Avec un sac à dos en pointant mon index pour me déplacer !
1 commentaire
Si tu parles espagnol , Cuba en sac à dos et chez l’habitant est une expérience inoubliable .
Ce peuple est si gentil , si humain , si débrouillard , si accueillant que les larmes te montent aux yeux .
Surtout , oublier Varadero qui est tout sauf Cuba !
J’ai vécu là grâce à eux , un voyage sensationnel , plein de découvertes , d’humour et de partagés .
J’y reviendrai , c’est sur .