On ne peut pas l’ignorer, l’anglais est une langue universelle et reste la façon la plus rapide de se faire comprendre à travers le monde. Toutefois, est-ce une barrière au voyage pour les gens qui ne maîtrise pas la langue de Shakespeare ? Mon avis est qu’il ne faut absolument pas craindre le voyage par seul manque d’aisance en anglais, car il y a plusieurs solutions.
Il est d’abord possible de prendre des cours, mais c’est certain que cela implique des coûts et plus d’organisation. L’alternative rapide est d’apprendre seulement quelques phrases ou mots-clés essentiels dans un contexte de voyage. Par exemple, on peut se faire un petit aide-mémoire contenant les phrases utiles comme ‘’ Where can I find somewhere to sleep/eat/use WiFi ?’’ ou ‘’I don’t speak English, I’m sorry.’’. La plupart du temps, les gens veulent aider et trouveront une façon de vous expliquer.
Ensuite, il est aussi possible de se doter d’un compagnon de voyage qui a plus de facilité en anglais que soi. Souvent, être à deux permet d’avoir plus d’assurance et de trouver des alternatives ou des synonymes plus rapidement. Sinon, la beauté des auberges de jeunesse réside dans la diversité de ses occupants, et le hasard fera probablement assez bien les choses pour que vous tombiez sur un voyageur qui parle français et anglais et qui pourra vous accompagner dans vos journées.
La dernière alternative est de se doter d’une application mobile pour la traduction. Plusieurs sortes d’App existent selon le besoin, en plus de vous permettre de traduire dans plusieurs langues, dépendamment de l’endroit où vous vous trouvez. Des applications comme TripLingo ou Google Translate permettent de traduire plusieurs mots, mais aussi certains jargons et expressions de l’endroit. Attention par contre, parce que ces applications ne sont pas parfaites et ne remplaceront jamais une vraie personne et des erreurs peuvent se glisser et engendrer des situations très malaisantes !!
Ma perception de la chose est que l’anglais est une langue très utile et passe-partout, mais que de ne pas la maîtriser n’est pas synonyme de problème. Les barrières ne sont là que si on se les créent et il y a toujours moyen de moyenner !