J’ai les cheveux trempés et le t-shirt qui colle à la peau. Je monte depuis maintenant plusieurs minutes. De petites marches. De grandes marches. Des marches en ruine. Des marches rénovées. Encore des marches.
La vue est à couper le souffle. La montagne est recouverte de grandes plantes jaunies par l’hiver et qui dansent sous l’effet du vent. À droite, le petit village Jiufen où les touristes chinois ressemblent de plus en plus à des fourmis. À gauche, la mer de Chine orientale dans son immensité azurée et un petit port marchand avec des navires ressemblant à des jouets. Les traces humaines disparaissent au fur et à mesure que je grimpe, laissant la nature régner. Seuls les escaliers, symboles des randonnées taïwanaises, perdurent.